Les chroniques de Fab #03 • Joker (2019)

Qui l’eut cru ? Monsieur Todd Philipps est un génie !

Le réalisateur de la trilogie The Very Bad Trip s’est débrouillé pour mettre tous les ingrédients au même niveau. 

La finesse de l’écriture, la direction du meilleur acteur de sa génération (à mon goût), la lumière, la photographie, les jeux de couleurs, les décors, la musique, le choix des seconds rôles et j’en passe, tout y est !!

Avec toutes les informations que j’ai pu pêcher par-ci par-là, car l’attente a été telle pour ma part, que sans prétention, je savais ce que j’allais voir.

Et ben vous savez quoi ? … c’est un Chef d’Oeuvre ! … à la fin du film l’émotion est montée et le temps d’une fraction de seconde, je me suis demandé, mais pourquoi as-tu envie de pleurer ??

La réponse fut instantanée : j’ai trouvé ça tellement BEAU, à tous les niveaux.

J’ai en fin retrouvé la sensation que j’éprouvais gamin lorsque je lisais mes comics.
Le malaise que beaucoup de jeunes connaissent dû à une solitude profonde, était palpable et c’est le Joker et Silver Surfer qui me l’avaient fait ressentir le plus fort.

Cette métaphore de notre société rendant hommage au Scorsese des années 70, est un vrai régal.

Le film ne vous réserve pas, ou peu de surprises. Mais c’est là que réside sa prouesse! Les choix sont tellement intelligents de bout en bout, que ce pourquoi vous avez payé en allant voir le Joker, vous l’aurez mais encore plus fort, que ce que vous pouviez imaginer.