Aquaman Rebirth • Tome 1

Synopsis :

Arthur Curry a toujours œuvré pour la paix entre son peuple et celui de la surface. Né d’un père humain et d’une mère atlante, le roi des sept mers souhaite plus que jamais prouver les bonnes intentions de sa nation. Mais tandis qu’il s’échine à renforcer l’image des Atlantes, des forces obscures fomentent une rébellion et s’attaquent à leur souverain ainsi qu’aux Terriens. Et leur meneur n’est autre que l’ennemi juré d’Aquaman : Black Manta.


Aquaman revient avec une nouvelle aventure solo, et cela faisait longtemps au moment de la sortie de la série en janvier passé qu’il n’y en avait pas eu en français. En effet, les dernières publications US étaient très moyennes et elles n’ont simplement pas été éditées chez Urban Comics, le distributeur français. Et comme souvent avec les premiers tomes Rebirth d’une saga, c’est toujours un très bon moyen de s’initier à l’univers, parfois, voire même très souvent, compliqué des comics.

Avec ce relaunch rebirth, c’est Dan ABENNET qui s’occupe des aventures du souverain atlante. Il avait déjà opéré chez DC Comics avec des titres comme Resurrection Man, Legion Lost ou encore Titans, et apporte avec ce nouveau run des idées intéressantes, différentes de ce qu’on avait pu voir pendant celui de Geoff JOHNS. Si le récit peut sembler léger au premier abord, les idées évoquées nous prouvent le contraire, en effet l’auteur s’attaque à des thématiques comme le terrorisme, l’écologie (une problématique qui revient souvent dans les séries Aquaman), l’intolérance, la xénophobie et le rapport à la violence comme solution à la majorité des problèmes. Et même si certaines de ces problématiques pendant de développement elles ont l’honneur d’être soulevé, le tout dans une histoire captivante apportant son lot d’action, justement au détriment de certaines thématiques citées précédemment.


Une histoire classique certes, mais retournant à l’esprit de ce qui faisait Aquaman. Le personnage se tourne même vers ses relations de l’univers DC en particulier avec la Justice League et Superman, remettant en question son rôle dans l’équipe ainsi que son statut, selon lui, de mouton noir de la bande. Le héros se remet en question, lui qui a tout fait pour établir des relations pacifiques entre l’Atlantide et la surface, se demandant s’il a encore sa place sur la surface, mais aussi dans la Justice League. Mais il n’est pas seul dans ce premier tome, il partage les cases avec tout univers et un background qui avaient cependant été très peu présentés dans les publications francophones. Un background et des personnages qui apportent un réel plus aussi récit, que ce soit les Atlantes fidèles au roi, les rebelles ou encore les humains qui ont appris à connaître le héros.

Le scénariste est accompagné, pour ce tome, d’artistes qui sont dans l’ensemble très bon. Des artistes aux styles variés, mais parfois inégaux en particulier celui de Brad WALKER, aux dessins très variables. Voulant peut-être rappeler un style graphique un peu plus classique, des traits fins et des couleurs vives, bien que très bons, il pâlit face à la comparaison avec le run de Geoff JOHNS aux styles tout simplement impeccables.


Ce premier tome d’Aquaman Rebirth met en avant les relations entre le monde atlante et celui de la surface. Une histoire et des designs certes classiques, mais parfaitement adaptés comme point d’entrée dans l’univers d’Aquaman et celui des comics en général. Loin d’être parfait donc j’en attends beaucoup plus pour les prochains tomes déjà sortis, en espérant que le scénario se permettra un peu de fantaisies ainsi que plus de risques, pour le plus grand plaisir des lecteurs. 

  • Dessins : Scot EATON, Brad WALKER, Oscar JIMENEZ, Philippe BRIONES
  • Public : 12+
  • Genre : Super-héros
  • Collection : DC Rebirth
  • Date de sortie : 12 janvier 2018
  • Pagination : 296 pages
  • EAN : 9791026812630
  • Scénario : Dan ABNETT