Nongünz, le test

Nongünz

Date de sortie : 19 mai 2017
Développeur(s) : Brainwash Gang
Editeur : Sindiecate Arts
Type : Plateforme / Rogue Like / Idle Game


Nongünz est un jeu de plateforme indépendant sorti le 19 mai 2017 sur Steam. Ce jeu de plateforme horror/gore au style bien rétro, cache un Idle Game bien fourni. En effet, vous atterrissez dans un monde plutôt glauque, en débutant votre aventure dans un cimetière. Vous pourrez alors entrer dans un manoir généré aléatoirement à chaque nouvelle vie. Car il s’agit aussi d’un Rogue Like : à chaque mort, retour à la case départ avec très peu de progression sauvegardée.
Le scénario est très confus. En bon Idle Game, très peu voire aucune information sur le fonctionnement du jeu n’est fournie. Mais en progressant un petit peu et en expérimentant plusieurs choses, chaque joueur sera en mesure de comprendre sa vision propre d’un scénario. Concernant mon test, j’ai ressenti un personnage souhaitant s’échapper d’une malédiction. Il lui faudra arriver à bout du donjon, grâce à un arsenal conséquent, afin de s’en sortir et d’en déceler tous les secrets ! J’aime beaucoup ce style de scénario, car j’ai pu ressentir une sensation de découverte, tant technique (avec les bonus, améliorations, ennemis, …) que scénaristique. Mais pour arriver à se plonger dans le jeu, il faut quand même se creuser le crâne.

Abordons maintenant le gameplay de Nongünz : il est très intense. En effet, l’arsenal d’armes disponible est complet, tout comme l’éventail d’ennemis différents. Les mouvements sont très nerveux, et plusieurs figures sont possibles (roulades, glissades, …). Par contre, impossible de viser : le personnage ne peut tirer que face à lui, est peut tirer en l’air via un glissade. Au tout début, c’est très frustrant, mais après l’avoir intégré comme une contrainte, on en comprend le challenge ! Et justement, quel challenge ! Ce jeu est très difficile, et demande énormément de patience, ainsi qu’une volonté extrême de finir le jeu. Entre la progression lente, le manque d’informations, la quantité d’ennemis, … vos nerfs devront être solide. Mais grâce à cette difficulté, Nongünz possède une durée de vie élevée (plutôt étonnant pour un jeu aussi petit). Le jeu regorge d’easter eggs, ainsi que de petits secrets à découvrir, un must pour un Idle Game.

Les graphismes sont d’un style pixélisé rétro, et le tout en noir et blanc. Ce style esthétique donne un aspect glauque au jeu. Seuls les ennemis sont en couleur (rouge vif). Mais cela colle très bien au style du jeu. Une musique plutôt douce accompagne le tout, histoire de noircir encore l’ambiance du jeu.
J’ai bien apprécié ce petit jeu indépendant, avec une identité très originale. Sa difficulté m’a étonné de pars son intensité, puis j’ai su en apprécier le challenge qu’elle représente. Cependant, son aspect glauque ne m’a pas convaincu (et oui je fais facilement des cauchemars !)