Fallout 4

Après sept longues années d’attente pour les inconditionnels de la saga, les studios de Bethesda Softworks ont finalement publié leur nouveau succès : Fallout 4. A l’instar de son prédecesseur, ce nouvel opus maîtrise l’art du RPG/FPS (à savoir jeu de rôle et tir à la première personne) et plonge le joueur dans une ambiance post-apocalyptique où règnent misère et désolation. C’est au terme d’une longue période de cryogénisation, consécutive au bombardement de Boston, qu’émerge notre héros dans son abri de sûreté, bien décidé à retrouver sa famille. Le traditionnel Pip-Boy à vos côtés, vous partirez à l’exploration du nouveau monde, incroyablement vaste et peuplé de créatures pour le moins surprenantes et de ressources utiles à divers stades de votre progression dans le jeu. Chacune de vos armes pourra ainsi être personnalisée au fur et à mesure que vous récolterez les ressources nécessaires à son amélioration, telle que l’ajout d’un silencieux, d’une lunette de visée ou d’une nouvelle crosse. Ces aptitudes de craft (artisanat, fabrication) permettent cependant de combler les quelques lacunes au niveau de l’évolution des compétences propres du personnage, dont les possibilités ont été remaniées depuis le dernier épisode de Fallout. Si les puristes peuvent y trouver à redire, Fallout 4 ouvre les portes de la franchise au grand public à travers un scénario manquant quelque peu d’aspérités, mais également un gameplay et une direction artistique quasi-irréprochables au sein d’un formidable univers à la très longue durée de vie. Fallout 4, c’est donc un jeu bourré de grandes qualités techniques mais dont le scénario édulcoré pourrait en laisser quelques uns sur leur faim.